À l’initiative de VIVEA, en partenariat avec l’AFASEC et le Conseil des Chevaux de Normandie, une table ronde s’est tenue le 27 juin autour d’un sujet crucial pour le monde agricole et la filière équine : le management intergénérationnel.
L’objectif ? Mieux répondre aux besoins concrets des professionnels du secteur en favorisant l’écoute et la co-construction de solutions.
Les personnes présentes :
- Hélène STEPHAN – VIVEA
- Diane LYBECK – chef d’entreprise pré-entraînement galop
- Stéphane MEUNIER – chef d’entreprise entrainement trot
- Jill PERSSON – salariée entraînement galop
- Jeanne QUETRON – Apprentie élevage galop
Les thématiques abordées :
Hélène STEPHAN a animé et favorisé un climat de dialogue ouvert et constructif entre les participants.
Stéphane MEUNIER, chef d’entreprise entraînement trot, a abordé de nombreux sujets :
- Les jeunes passionnés mais souvent sur-sollicités.
- Employeurs débordés, manque de formation à l’encadrement.
- Transmission des responsabilités trop rapide et peu accompagnée.
- Appel à : valoriser les jeunes, former les encadrants, repenser la gestion humaine dans un contexte de forte pression professionnelle.
Jill PERSSON, salarié entraînement galop, a partagé son point de vue sur plusieurs thématiques :
- Manque d’accompagnement des jeunes.
- Intégrations informelles, peu structurées.
- Manque de lisibilité et d’évolution des parcours.
- Relations intergénérationnelles plutôt bonnes sur le terrain.
- Problèmes surtout au niveau de l’organisation du travail et du management.
- Besoin d’un meilleur accueil des jeunes pour fidéliser les talents.
Jeanne QUETRON, apprentie élevage galop, nous parle de ses 2 expériences contrastées :
- Première expérience négative :
- Encadrement inexistant, formatrice non pédagogue
- Répartition injuste des tâches, propos dévalorisants, absence d’écoute.
- Deuxième expérience positive :
- Intégration dans un haras structuré.
- Managers bienveillants, bonne ambiance d’équipe.
- Tensions présentes mais bien gérées.
- Vision de la jeunesse dans la filière :
- Apport de connaissances récentes (techniques, vocabulaire, approche scientifique).
- Nécessité d’une transmission bidirectionnelle entre générations.
Diane LYBECK, chef d’entreprise entraînement galop, revient sur la genèse du label Bien-être au Travail (BET) :
- Présentation du label Bien-être au travail, pour valoriser les structures engagées.
- Outil de reconnaissance qualité et de promotion de la filière.
- Nécessité de prendre soin des humains pour le bien des chevaux.
- Importance de la formation, de l’entraide et du travail en équipe.
- Métier exigeant mais riche, à condition de ne pas rester seul.
Les échanges avec les participants :
Les échanges ont révélé une grande richesse humaine et professionnelle au sein de la filière équestre, marquée par un engagement commun à faire évoluer les pratiques. Une volonté partagée émerge : affronter les difficultés plutôt que les ignorer, grâce à l’écoute, au dialogue et à la transmission. Au-delà des obstacles, la filière regorge de talents et de vocations prêts à s’épanouir dans un cadre favorable.
Participez à notre prochaine formation :
Agissez dès maintenant : écoutez et répondez aux besoins de vos talents !
Favoriser la compréhension, le partage et la collaboration au sein de vos équipes pour créer un climat de travail épanouissant, bénéfique pour la fidélisation, la performance et le bien-être de chacun.
Inscription ici : https://afasec.fr/formation/favoriser-la-collaboration-entre-generations/
