“Les jeunes ne veulent plus travailler”, c’est une remarque qui circule souvent.
Mais que révèle-t-elle sur les relations entre générations dans le monde professionnel ?
Dans la filière équine, ancrée dans l’histoire et les traditions, les écarts de perception entre générations se font de plus en plus sentir.
Aujourd’hui, quatre générations cohabitent sur le marché du travail, chacune avec ses repères et ses priorités.
Ces différences peuvent facilement créer des tensions au sein des équipes.« À notre époque, on passait des nuits blanches à surveiller une mise bas. Les jeunes, eux, dorment. »
« Ils travaillent comme à l’usine, sans attachement aux chevaux. »
« Pour vivre correctement, on plaçait le travail au centre de nos vies. Eux, ce n’est pas du tout leur logique. »
Des visions différentes du travail selon les générations

L’infographie ci-dessus met en lumière les tendances générales liées à chaque génération.
Elle ne donne pas de recette miracle, mais peut aider à mieux cerner les sources de malentendus.
Génération Z : comprendre leurs attentes
Souvent pointée du doigt, cette nouvelle génération affiche pourtant des besoins clairs :
Un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle
Des conditions de travail souples et adaptablesCe qu’elle attend de l’entreprise :
Un accompagnement solide à l’arrivée
La possibilité de se former dans un environnement honnête et transparent
Des pistes concrètes pour mieux coopérer
Voici quelques contenus utiles à explorer :
– EPI : protéger ses salariés, c’est obligatoire… et vital
– Mieux comprendre son équipe grâce aux profils DISC
– Recruter efficacement dans la filière équine : par où commencer ?
– Salariés en tension, structures en danger : agir face aux risques psychosociaux
– Recrutement : viser l’équilibre plutôt que la perfection
– Réussir le départ d’un salarié : une étape clé pour votre écurie– Courses hippiques : le travail indépendant est-il adapté à vos besoins ?:
Réduire les tensions intergénérationnelles au quotidien
Quelques leviers pour apaiser les relations et encourager le dialogue :
Sensibiliser les équipes aux différences de perception liées à l’âge
Favoriser le mentorat pour transmettre les savoirs et partager les visions
Ouvrir des espaces de parole entre salariés et encadrants
Adapter son mode de management en fonction des profils
Avancer avec les évolutions du monde du travail
Ces changements ne sont pas spécifiques à la filière équine, et ils ne sont pas temporaires.
Plutôt que de résister, il s’agit de s’adapter progressivement.
Pour aller plus loin, vous pouvez réaliser un autodiagnostic du label Equures Bien-être au Travail pour évaluer votre situation et identifier les axes d’amélioration. Cet autodiagnostic est offert par l’AFASEC !