Diffuser une offre d’emploi ne garantit pas toujours un retour rapide. Vous avez publié votre annonce sur plusieurs plateformes: France Travail, Equi-Ressources, réseaux sociaux… mais toujours rien. Pourtant, il existe bel et bien des candidats motivés.
Alors, pourquoi est-ce que ça bloque ? Peut-être parce que le profil recherché est trop idéal : quelqu’un de polyvalent, expérimenté, engagé, avec une excellente forme physique et un comportement irréprochable.
En réalité, ce type de profil est extrêmement rare car comme pour les entreprises, il n’existe pas de salarié parfait.
Être clair sur ce qui est vraiment essentiel
Quand on recrute, il est utile de prendre le temps de distinguer l’indispensable du secondaire.
Cela permet d’élargir le champ des possibilités sans compromettre le bon fonctionnement de l’activité.
Voici quelques questions à se poser :
- Quelles compétences et qualités sont absolument nécessaires pour le poste ?
- Quelles lacunes peuvent être comblées par de la formation ou de l’accompagnement ?
- Quelles exigences sont accessoires et pourraient être assouplies ?
On peut parfois écarter un bon profil à cause d’un détail mineur, et ne pas voir les réelles forces du candidat.
Entre 60 et 70% des femmes ne postulent pas à une offre car elles n’ont pas 100% des compétences (Contre 40 à 50% des hommes).
Vous trouverez sûrement votre pépite à condition de ne pas fermer les portes.
Préparer son recrutement en amont : un vrai gain de temps
Un recrutement demande de l’organisation. Le temps investi en amont permet souvent d’éviter des erreurs coûteuses ensuite.
Quelques bons réflexes à adopter :
- Lister vos priorités sur papier pour y voir plus clair et gagner en flexibilité au moment du choix.
- Garder en tête qu’aucun candidat n’est parfait, mais chacun a un potentiel à explorer.
- Penser à la formation comme un levier de fidélisation et de montée en compétences.
Le salaire : un critère à ne pas sous-estimer
Le marché de l’emploi est tendu, et dans ce contexte, la rémunération a un vrai rôle à jouer.
Un salaire trop bas peut freiner des candidats motivés, même si le poste les intéresse. Il doit être cohérent avec les responsabilités attendues et les conditions proposées.
Mais la reconnaissance ne passe pas que par le salaire. Valoriser le travail au quotidien renforce aussi l’engagement des équipes et la stabilité de l’entreprise.
Accepter l’imperfection, c’est construire sur du solide
Comme dans toute relation humaine, il s’agit avant tout de compatibilité. Ce n’est pas la perfection qui compte, mais la capacité à avancer ensemble.
Un salarié peut évoluer, apprendre, s’adapter.
L’essentiel, c’est de créer un cadre dans lequel chacun peut s’épanouir et progresser.
