De cavalière d’entraînement en Irlande à assistante du premier garçon à Chantilly
Emilie Maudet est entrée à l’École des Courses Hippiques en classe de 3ème sur le campus de Mont-de-Marsan. Après un séjour en Irlande lors d’un stage à l’étranger, elle décide d’y poursuivre son apprentissage de cavalière d’entraînement avec l’espoir de devenir jockey. De retour en France, elle nous partage son expérience outre Manche ainsi que ses projets d’avenir.
De cavalière de plat à assistante responsable d’une écurie d’obstacle, il n’y qu’un pas
« Je suis rentré en France sur un « coup de tête » mi-juillet et je travaille chez Mickaël Seror à Chantilly. C’est une écurie d’obstacle où j’ai d’abord occupé une place de cavalière d’entraînement. Je suis désormais officiellement assistante du premier garçon depuis le mois de septembre.
J’aime beaucoup ce poste, j’apprends tous les jours et j’échange avec un patron jeune qui veut moderniser le fonctionnement de son écurie. Je suis aussi en charge de remplir la base de données pour utiliser une application qui s’appelle Groomy. »
De l’Irlande aux pistes de Chantilly
« Lors de mon séjour en Irlande, je ne savais plus si je voulais être jockey et pourtant je travaillais corps et âme depuis 5 ans pour y parvenir. Puis j’ai eu envie de rentrer en France pour prendre quelques jours de vacances et passer du temps en famille. Malheureusement j’ai été accidentée avant de poser mes congés et je n’ai pas pu reprendre mon poste en Irlande pour plusieurs raisons dont certains liés à l’épidémie qui sévit actuellement. Je suis donc retournée chez moi et mis toute ma vie dans ma voiture, ce qui s’est résumé à deux valises et trois cartons.
Le lundi je quittais le port de Dublin, le mardi soir j’étais à Chantilly et mercredi je faisais deux tours de pistes sur les haies lors de mon premier jour dans une écurie d’obstacle. Un mois plus tard, je sais désormais conduire un camion pour chevaux et je suis en mesure d’aller aux courses toute seule. Je suis devenue responsable. J’ai également trouvé un appartement et un je suis CDI. Tout va donc très bien. »
Une nouvelle aventure de l’autre côté de la Manche ?
« Je suis très heureuse d’avoir retrouvé la vie quotidienne, ici, en France. Je suis heureuse au quotidien et j’évolue au sein d’une écurie dynamique et familiale où je n’ai pas fini d’apprendre. Plus tard j’aimerais aller à Newmarket c’est le prochain rêve, pour le moment je suis bien ici et je compte y rester. Il faut oser être heureux et ambitieux. »
Nous souhaitons à Emilie une bonne continuation et la plus grande des réussites dans ses projets d’avenir. Un bel exemple de progression d’un de nos élèves où courage et ambition prouvent qu’il est possible d’évoluer dans le monde passionnant des courses hippiques.
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